On sait bien peu de choses sur la façon dont nos ancêtres préhistoriques concevaient la mort. Le faible nombre de sépultures paléolithiques attestées, la difficulté à interpréter les vestiges exhumés ou à attribuer l'enterrement et le traitement réservé aux corps à des rituels funéraires ne permettent guère d'en inférer des représentations.
Pourtant, les humains qui nous ont précédés devaient avoir des croyances à propos de l'Au-delà. Leur refuser de s'être interrogés sur cette perspective, au même titre que nous le faisons, reviendrait à oublier notre appartenance commune à une même espèce. Mais comment combler les lacunes de l'archéologie ? Après Cosmogonies, qui avait démontré la robustesse des méthodes phylomythologiques pour reconstituer les mythes du passé en retraçant la généalogie de ceux qui nous sont connus, Julien d'Huy s'attelle ici à répondre à des questions fondamentales : à quoi les premiers Homo sapiens attribuaient-ils leur finitude ? Dans leur esprit, l'humanité était-elle mortelle dès l'origine et, sinon, comment l'est-elle devenue ? Sous quelles formes se figuraient-ils leur dernière demeure et le chemin qui y menait ? Croyaient-ils en une vie après la mort et à la possibilité de revenir de l'autre monde ? Comment envisageaient-ils les relations entre les morts et les vivants ?
C'est dans ce voyage fascinant, véritable archéologie de la psyché, que nous entraîne l'auteur, en montrant la force avec laquelle certains mythes hérités de nos lointains devanciers continuent de nous influencer dans l'art, la philosophie, la religion, voire la science, sécrétant toujours un puissant imaginaire autour de notre questionnement ultime.
Dans ce livre, Anne de Staël, fille aînée du peintre, rassemble ses souvenirs d'enfant augmentés d'une réflexion originale sur le rapport du dessin au tableau.
Les moments de vie évoqués étaient toujours mêlés à l'urgence et à l'intensité de l'expression picturale. Il ne s'agit donc pas ici d'une analyse d'historienne de l'art, mais du regard d'une enfant qui a grandi auprès de cette peinture et qui, devenue adulte, a cherché à dénouer le mystère de la création dont elle a été en partie témoin.
Jusqu'ici, le lien entre le trait du dessin - encre de Chine, fusain, mine de plomb - et la densité de la couleur n'avait jamais été aussi clairement établi.
Dans une langue toujours poétique, l'auteur a voulu montrer comment le travail du dessin dans l'oeuvre de Nicolas de Staël sous-tend la couleur. Le peintre est en effet l'un des plus grands coloristes de la peinture du XXe siècle, et nous découvrons ici l'importance de son travail de dessinateur. L'entrelacement des noirs et des blancs a aussi permis d'exalter la lumière au coeur du pigment. Devant un tableau, Anne de Staël fait surgir ses souvenirs, conséquence de l'émotion esthétique reçue. L'ouvrage est richement illustré, et la fille de l'artiste nous livre un texte à la fois poétique et personnel enrichi de lettres et d'écrits du peintre, nous permettant de redécouvrir l'ensemble de l'oeuvre de Nicolas de Staël.
Les extraordinaires intérieurs des personnes les plus créatives des mondes de l'art, de la mode, de la musique ou de l'architecture.
Vivre d'art, Art de vivre est un ouvrage fascinant présentant 250 intérieurs extraordinaires appartenant aux maisons ou ateliers des personnalités historiques et contemporaines les plus créatives au monde. Le livre fait découvrir au lecteur les espaces de vie de personnalités réputées dans les domaines de l'art, du design, de la mode, de la littérature, de la musique, du cinéma, ou du théâtre... Cette sélection sans précédent, couvrant six siècles et plus de trente pays, offre une occasion unique de découvrir les intérieurs dans lesquels les plus grands talents de l'histoire ont vécu, travaillé et parfois créé certains des plus grands chefs-d'oeuvre du monde.
Personnalités contemporaines : agnès b., David Bowie, Christian Dior, Gabrielle Chanel, Yves Klein, Zaha Hadid, Alexander McQueen, Moby, Amy Sedaris, Zadie Smith, Es Devlin.
Figures artistiques du XXe siècle : William Faulkner, Ernest Hemingway, Henry Moore, Pablo Picasso, Elvis Presley, Frank Sinatra, Virginia Woolf, Frank Lloyd Wright.
Et du passé : Charles Dickens, Léonard de Vinci, Jean-Jacques Rousseau, Rosa Bonheur, John Keats, Herman Melville, Pouchkine, Raphaël, Rubens.
Après Zéro gras et Zéro viande, zéro poisson, le chef Jean-François Piège a choisi de travailler les produits dans leur intégralité pour cuisiner en mode zéro gaspillage... Mais surtout pas sans saveurs !
Récupérer les épluchures de carottes pour cuisiner un cake, faire des frites à base d'un reste de riz, travailler les coeurs de brocolis pour réaliser un gratin, y avez-vous pensé ?
Réutiliser tout ce que l'on jette habituellement - les peaux de pommes de terre, les écorces de citrons, les têtes de crevettes, les croûtes de fromage, le pain sec, etc. -, c'est le parti pris de Zéro gaspi, un livre pour prendre de nouvelles habitudes en cuisine et éviter ainsi le gaspillage alimentaire. Jean-François Piège a décidé de décliner des classiques de sa cuisine à la sauce zéro déchet, et vous livre ici le fruit de ses recherches illustrées en pas à pas : Soupe d'épluchures de topinambours, Ramen des restes, Flan de cosses de petits pois, Gnocchi de pain de mie sec, Gaufre de croissants de la veille, Sorbet d'épluchures de pommes Granny Smith, etc.
Apprenez à cuisiner sans rien jeter avec près de 50 recettes surprenantes et délicieuses |
L'été passe...
Les recettes restent!
Pour changer de la tomate-mozza-jambon-melon..
Un livre facile, qu'on peut emporter avec soi, glisser dans sa valise, offrir aux copains.
Un livre pour les maisons pleines d'amis, d'enfants, d'invités surprise.
Près de 100 recettes colorées, goûteuses, réalisables facilement, partout, sans ustensiles sophistiqués ni produits introuvables. Des recettes qui s'adaptent, aux goûts et aux envies, au lieu, à la saison. Des recettes qui se déclinent et qui en cachent d'autres.
Avec ce livre, Andrée ZANA Murat met du soleil dans vos assiettes...
L'été perpétuel. Un rêve!
Il y a une trentaine d'années, personne ou presque ne savait qu'existait une gastronomie typiquement niçoise.
Aujourd'hui elle est mise à l'honneur, car il s'agit d'une cuisine riche en couleurs et en saveurs, extrêmement diversifiée et dont les bienfaits pour la santé sont reconnus par les diététiciens.
On y retrouve tous les légumes du soleil - aubergines, courgettes, tomates, poivrons, fenouil, etc. - et surtout les ingrédients vedettes de la cuisine méditerranéenne - les herbes aromatiques, l'ail et l'huile d'olive.
Soupes de poisson ou de haricots, omelettes, poissons méridionaux, viandes mijotées ou grillées, pâtes en sauces parfumées, gratins et légumes marinés sont les principaux composants de cette cuisine simple et saine, présentée ici en 320 recettes.
Un nouvel opus brillantissime de Yotam Ottolenghi, avec la collaboration d'Ixta Belfrage.
Des idées gourmandes pour les dîners de la semaine, des recettes à la fois faciles et époustouflantes, des repas exceptionnels pour cuisiniers détendus.
FLAVOUR propose une approche originale de la cuisine des légumes, axée sur un savant travail des saveurs.
L'art du tatouage japonais est considéré comme l'un des ornements corporels les plus aboutis au monde. Avant l'adhésion populaire, sa pratique puise sa source au coeur de l'époque d'Edo (1603-1868) avec le tatouage de serment fait par amour et le marquage infamant des criminels. Le cheminement vers une ornementation extrêmement élaborée qui couvre de larges parties du corps reste méconnu du grand public.
Pendant deux siècles et demi, cette évolution s'est nourrie de la vie culturelle de l'ukiyo, ce « monde flottant » en pleine effervescence en dépit de la censure imposée par le shogunat Tokugawa. Support de contestation silencieuse, le corps devient un moyen d'exprimer force et courage pour les gens du peuple. Ce phénomène social s'intègre alors à la culture du théâtre kabuki, de l'estampe et du livre, puis passe de la lumière à une ombre relative avec la prohibition de 1872 qui efface une partie de cette mémoire.
Après la fin de l'interdiction en 1948, en particulier durant les années 1960, le cinéma s'empare de cet héritage et en associe l'image aux groupes criminels yakuza que la gravure, la photographie ou le manga perpétuent. Au Japon, cette représentation durable alimente la perception négative du tatouage et limite encore la liberté d'accès à certains lieux publics.
Ce catalogue d'exposition retrace plus de trois cents ans d'histoire de cet art de l'éphémère, qui ne dure qu'une vie, dont les codes d'hier inspirent ceux d'aujourd'hui. Elle interroge notre regard sur l'engagement que demande une telle démarche et sur l'identité sociale des personnes qui marquent leur corps.
Saviez-vous que le fils d'Apollon avait failli brûler la terre en jouant avec le char solaire de son divin père ? Que Psyché était entourée de deux méchantes soeurs prêtes à tout pour ruiner son histoire d'amour avec Éros ? Ou que Sisyphe avait passé les menottes à la Mort en personne ? La mythologie grecque racontée par le facétieux Stephen Fry est un délice. D'un ton décalé et piquant, mais toujours avec la rigueur et l'infinie tendresse qui le caractérisent, l'artiste anglais aux multiples talents capture ces mythes extraordinaires dont la modernité vous frappe à chaque page.
Le pari de l'auteur était de nous captiver avec des mythes enseignés au collège. Il est réussi. Antoine Faure, Lire Magazine littéraire.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Diniz Galhos.
Récit et dessin de Zelba
France, milieu du XIXe siècle. Voici l'étonnante histoire d'Augustin Mouchot, fils de serrurier de Semur-en-Auxois, obscur professeur de mathématiques, devenu inventeur de l'énergie solaire grâce à la découverte d'un vieux livre dans sa bibliothèque. La machine qu'il construit et surnomme Octave séduit Napoléon III et recueille l'assentiment des autorités et de la presse. Elle est exhibée avec succès à l'Exposition universelle de Paris en 1878. Mais l'avènement de l'ère du charbon ruine ses projets que l'on juge trop coûteux. Après moult péripéties, dans un ultime élan, Mouchot tente de faire revivre le feu de sa découverte sous le soleil d'Algérie. Trahi par un collaborateur qui lui vole son brevet, il finit dans la misère, précurseur sans le savoir d'une énergie du futur.
Partir à la guerre à la place d'un autre, revenir en héros et se découvrir proscrit...
Des choses incroyables vous tombent dessus, détournent le cours de votre existence et le bouleversent de fond en comble.
Algérie, 1914. Pour le jeune berger Yacine, qui n'a jamais quitté son douar, ces choses incroyables vont l'emporter comme une crue à travers mille imprévus, lui feront connaître le monde moderne, celui des machines et des machinations, des tirailleurs loyaux et des trahisons, de la guerre des tranchées, des promesses piégées, et de l'amour simple et beau pour survivre dans l'adversité.
Cet ouvrage a fait partie de la sélection pour le Prix du Roman Fnac et pour le Grand Prix du Roman de l'Académie française
Dans les années 1920, en URSS, la famine fait rage dans la région de la Volga. Le gouvernement soviétique met sur pied des convois d'évacuation pour sauver les enfants. C'est l'un de ces trains que l'officier de l'Armée rouge Deïev prend en charge, avec à son bord cinq cents enfants, qu'il doit acheminer de Kazan, la capitale du Tatarstan, jusqu'à Samarcande. Pour atteindre le Turkestan, terre d'abondance épargnée par la famine, il faut faire un long voyage de milliers de kilomètres à travers les forêts de la Volga, les steppes de l'Oural, puis les déserts d'Asie centrale.
Au cours de ce périple, Deïev et ses passagers rencontrent des femmes et des hommes qui les aident et les nourrissent - héros du quotidien, bandits ou fonctionnaires au double visage. Avec la commissaire Blanche et l'infirmier Boug, il tente de protéger les enfants de la faim, de la soif, de la peur et du choléra. Deïev devra faire face aux fantômes de son passé, aux crimes commis au nom du pouvoir soviétique, et à la cruauté de son pays, pour lequel la vie humaine a si peu de valeur. Par son courage et sa bonté, cet homme sauve des centaines de vies ; en s'élevant contre les crimes de l'État soviétique, il montre un chemin possible vers la rédemption.
Une jeune artiste retourne dans la petite ville de B., au pied des Carpates, où elle avait passé les étés de son enfance sous le régime communiste. Ces temps ne sont plus, mais le présent n'en est pas plus riant : ses anciennes fréquentations sont tous partis à l'Ouest, et l'usine textile abandonnée. Lorsqu'un corps mutilé est découvert dans la crypte familiale, le lien est vite établi avec Vlad l'Empaleur, alias Dracula.
Tandis que les anciens cadres de B. s'affairent pour tirer profit de cette histoire de vampire, la jeune peintre fait des rencontres nocturnes avec le comte en personne.
Comme un long songe d'hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire.
Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-ci lui annonce qu'elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d'un an, lorsqu'elles avaient passé quelques jours ensemble sur l'île de Jeju. C'est là que réside Inseon et que, l'avant-veille de ces retrouvailles, elle s'est sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l'ont trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent pour qu'elle puisse être opérée de toute urgence. L'intervention s'est bien passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais le perroquet blanc d'Inseon n'a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne le nourrit d'ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de Jeju afin de sauver l'animal.
Malheureusement, une tempête de neige s'abat sur l'île à l'arrivée de Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l'oiseau d'Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l'enveloppe un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu'un cauchemar bien pire l'attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l'histoire de la famille d'Inseon a envahi la bâtisse qu'elle tente de rejoindre, des archives réunies par centaines pour documenter l'un des pires massacres que la Corée ait connu - 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949, parce que communistes.
Impossibles adieux est un hymne à l'amitié, un éloge à l'imaginaire, et surtout un puissant réquisitoire contre l'oubli. Ces pages de toute beauté forment bien plus qu'un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire traumatique enfouie depuis des décennies.
Traduit du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou
A 17 ans, Aleisha travaille dans la petite bibliothèque de son quartier : un job d'été tranquille qui lui permet de reprendre son souffle loin de sa mère bipolaire. Elle, qui ne lit que très peu, s'y ennuie terriblement jusqu'au jour où elle découvre une mystérieuse liste de lecture en rangeant un exemplaire de Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur. Intriguée, elle décide de se plonger dans tous les ouvrages de la liste pour pouvoir conseiller les usagers de la bibliothèque, dont un vieil homme isolé à la recherche des livres grâce auxquels il réussira à se rapprocher de sa petite-fille.
Le début d'une émouvante histoire d'amitié intergénérationnelle construite sur le pouvoir thérapeutique et fédérateur de la littérature...
Florence, 1557. Le peintre Pontormo est retrouvé assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l'homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l'enquête. Pour l'assister à distance, il se tourne vers le vieux Michel-Ange exilé à Rome.
La situation exige discrétion, loyauté, sensibilité artistique et sens politique. L'Europe est une poudrière. Cosimo de Médicis doit faire face aux convoitises de sa cousine Catherine, reine de France, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi. Les couvents de la ville pullulent de nostalgiques de Savonarole tandis qu'à Rome, le pape condamne les nudités de le chapelle Sixtine.
Perspective(s) est un polar historique épistolaire. Du broyeur de couleurs à la reine de France en passant par les meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, chacun des correspondants joue sa carte. Tout le monde est suspect.
«En lui, la musique parlait français depuis qu'il l'avait vécue en France. En se livrant à la conversation avec Hortense, il avait la sensation d'interpréter un duo avec elle, sensation qu'il ne connaissait pas lorsqu'il s'exprimait dans sa langue maternelle, le japonais.» Pamina est une jeune luthière brillante, digne petite-fille d'Hortense Schmidt, qui avait exercé le même métier au Japon pendant la Seconde Guerre mondiale. Embauchée dans l'atelier d'un fameux luthier parisien, Pamina se voit confier un violoncelle très précieux, un Goffriller. En le démontant pour le réparer, la jeune femme découvre, dissimulée dans un tasseau, une lettre qui la mènera sur les traces de destins brisés par la guerre. Des mots, écrits à la fois pour résister contre l'oppresseur et pour transmettre l'histoire d'un grand amour, auront ainsi franchi les frontières et les années. Les histoires entremêlées des personnages d'Akira Mizubayashi, tous habités par une même passion mélomane, pointent chacune à sa façon l'horreur de la guerre. La musique, recours contre la folie des hommes, unit les générations par-delà la mort et les relie dans l'amour d'une même langue.
Phrase d'armes : désigne en escrime l'enchaînement des actions réalisées lors d'un assaut. Fleurettiste de talent, avocat en pleine ascension, René Bondoux naît en 1905 sous une bonne étoile. Il devient champion olympique à Los Angeles. Il tombe amoureux. Mais traverser le turbulent vingtième siècle n'est pas une mince affaire : guerre, prison, évasions et combats aux côtés du général de Lattre... le destin de René Bondoux va épouser celui de la France.
«On va faire un beau film !» Depuis que le producteur a validé ainsi son scénario, Boris est aux anges. La magnifique tragédie amoureuse qu'il a intitulée Les servitudes silencieuses verra le jour au cinéma, en noir et blanc, comme dans ses rêves les plus fous. Et tout semble décidément sourire à Boris quand il fait la rencontre d'Aurélie, une jeune femme cinéphile qui se passionne pour le projet. Pourtant le cinéma, comme l'amour, a ses aléas et ses contraintes. Du film d'auteur au navet, il n'y a parfois qu'un pas. Fabrice Caro développe ici son art de l'absurde dans un délicieux crescendo comique.
À 3 ans, Pascaline la chauve-souris, doit rentrer en classe. Elle résiste et crie si fort que ses parents deviennent petits comme des maternelles. Elle les emmène, glissés sous son aile. On va bien rire !
Ça y est, la rentrée des classes est enfin arrivée ! Et aujourd'hui, c'est le tout premier jour d'école de Mira. Mais au moment précis où maman lui lâche la main, Mira rétrécit et devient aussi petite qu'une souris. Jusqu'à ce qu'une autre petite voix l'interpelle...
Avant même de sortir du lit, je savais que cette journée serait une mauvaise journée ! Tout le monde a l'air heureux, sauf moi. Personne ne me comprend. À l'école, je n'ai rien envie de faire, et, même quand j'essaie de faire quelque chose, rien ne va. À la cantine, j'ai eu une poire. Je déteste les poires. Heureusement, tu m'as donné ta pomme. Finalement, on a joué tous les deux, et l'après-midi est passé très, très vite.
Les meilleures pires journées Un regard tendre et amusé sur ces mauvaises journées où rien ne va, où les enfants peuvent changer d'humeur et de point de vue très vite.
Une autrice-illustratrice en empathie avec son personnage Marianna Coppo, une autrice-illustratrice au plus près des émotions des petits, livre un album tendre et drôle. Une histoire racontée du point de vue de l'enfant, pour une identification plus forte. La Meilleure des pires journées vient compléter le catalogue aux côtés de ses précédents titres : Oh, une crotte ! et Où es-tu, Rodolphe ?
Au milieu de la forêt, les animaux ont la belle vie. Jusqu'au jour où un horrible monstre surgit et engloutit les étoiles, la lune et même le soleil... Le monde entier est plongé dans l'obscurité. Il faut trouver une solution et récupérer ce qui a été volé. Tortue et Antilope essayent sans succès... La peur du Monstre est trop forte. Singe prend alors son courage à deux pattes et décide de l'affronter...
Gilles Bizouerne nous régale une nouvelle fois avec une histoire savoureuse venue du Sénégal où la ruse l'emporte sur la force !