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jean francois veran
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L'esclavage en héritage ; le droit à la terre des descendants de marrons
Jean-françois Veran
- Karthala
- Hommes Et Societes
- 1 Novembre 2003
- 9782845864139
La constitution brésilienne de 1988 prévoit que soient reconnues et légalisées les terres des populations noires paysannes dont les ancêtres étaient des esclaves fugitifs et vivaient en communautés (communautés marrons, en brésilien quilombos).
Votée dans le contexte du premier centenaire de l'abolition de l'esclavage et sous la pression des mouvements militants noirs, cette disposition était surtout un gage symbolique de réconciliation nationale. Dépourvue de tout cadre réglementaire, elle ne semblait d'ailleurs pas applicable. Les quilombos n'étaient voués qu'à être d'improbables lieux de mémoire. Au début des années 1990, pourtant, des " communautés noires " affirment être les héritières des anciens quilombos et, invoquant la constitution, exigent les titres de propriété des terres qu'elles occupent.
A l'interface entre " question agraire " et " question raciale ", entre mémoire et ethnicité, au carrefour du terrain ethnographique et de l'analyse sociologique, cet ouvrage propose de suivre l'aventure au cours de laquelle l'une de ces communautés, Rio das Rãs (littéralement " Rivière des Grenouilles ") de l'État de Bahia, fut amenée à puiser dans son passé les ressources pour garantir sa survie dans le Brésil contemporain.
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Léon, l'âne de Provence
Alain Arsac, Claire Gandini, Jean-françois Veran
Lu par PIEROT HEURTEAUX- Actes Sud Jeunesse
- 8 Mai 2010
- 9782742790845
Avez-vous entendu parler de Léon ? Léon est un âne gris de Provence. Doux, affectueux, un peu rêveur, il aide volontiers les gens dans le besoin. Toujours souriant, Léon adore s'amuser et sifflote sans arrêt ! Un livre-cd interprété par les Fatche d'eux. Du pur «made in Provence» !
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Manifeste pour le collège : (P)oser les vrais termes du débat !
Roger-François Gauthi Jean-Pierre Véran
- LIBRINOVA
- 18 Avril 2024
- 9791040553793
Pourquoi un Manifeste pour le collège ? Depuis cinquante ans, les gouvernants ont voulu « réformer » le collège et tous ont échoué à le faire faute de poser les vrais termes de sa démocratisation. Ils pensent même aujourd'hui lui appliquer de vieilles recettes qui vont renforcer son caractère ségrégatif et accroître ses fractures. À l'opposé de ces politiques, les auteurs proposent un nouveau cadre qu'ils soumettent au débat public. Partant du fait que le collège est, durant quatre ans, l'école au coeur de la scolarité de tous les enfants, ils argumentent en faveur d'une nouvelle vision d'un collège à inventer, un collège qui soit le lieu d'une scolarisation épanouissante pour toute une génération au sein d'une même institution publique. Pour y parvenir, il est nécessaire de s'émanciper des modèles hérités du passé qui compriment en d'étroites frontières les possibilités d'action des enseignants comme des élèves. Il ne s'agit pas seulement d'agir contre ce qui fait que le collège contribue plus à la sélection sociale qu'à l'ancrage d'une culture commune. Il s'agit aussi de questionner tous les savoirs qui sont traditionnellement ceux du collège, leur fondement et leur organisation. Il s'agit aussi de s'interroger sur un collège qui, dans le cadre de l'Etat, devrait être bien davantage relié à son environnement et à son territoire, et devrait être, pour les jeunes comme pour les adultes qui les encadrent, cette école active de démocratie dont la société a le plus grand besoin.
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Le bonheur, une révolution pour l'école
Jean-louis Durpaire, Jean-Pierre Véran
- Berger-Levrault
- Au Fil Du Débat
- 4 Février 2021
- 9782701321028
Bonheur d'apprendre, d'enseigner et d'éduquer !
Longtemps, on ne s'est pas demandé si les élèves, les personnels étaient heureux à l'École. Si elle prépare le bonheur public de demain, elle apprend d'abord aux futurs citoyens le respect des règles et le sens de l'effort. Que fait-elle du bonheur de l'instant ?
Ce bonheur semble peu compatible avec une forme scolaire consolidée au fil des siècles, avec un modèle d'enseignement fortement transmissif, avec une organisation solidement contrôlée et hiérarchisée du ministère à la classe, avec des destins scolaires corrélés à l'origine sociale. Le serait-il avec la fermeture temporaire des écoles et de nouvelles formes d'enseignement ?
Cet ouvrage cherche à mesurer ce qui a changé à l'École en soixante ans, à déterminer le cap suivi au travers des alternances politiques, en fonction des injonctions internationales et des apports de la recherche. Quelles sont désormais la place de l'élève et celle des parents ? Quels rôles jouent les instruments numériques, les médias et les tiers-lieux? Comment l'élève construit-il son parcours, en classe, dans sa vie scolaire, dans sa vie de jeune ? En quoi l'approche curriculaire peut-elle mieux répondre aux enjeux actuels que l'approche par programmes disciplinaires juxtaposés ? Le bonheur n'est-il pensable que dans les marges des « écoles différentes », ou peut-il être au coeur d'une refondation de l'école publique ?
En examinant ces questions sous différents angles, en donnant la parole à des élèves et des professionnels de l'éducation, cet ouvrage dessine le fil rouge d'une transformation en cours, oeuvre collective de tous les acteurs de l'éducation.